Les différents traitements de l’épicondylite
Quand l’épicondylite est dans sa phase aigüe, il faut arrêter l’activité qui provoque la douleur, le repos du poignet est recommandé. Le patient peut porter une orthèse au niveau de l’avant-bras pour réduire la transmission de force au niveau du tendon ou une attelle pour immobiliser le poignet. Les coudières et les bracelets anti-épicondylite peuvent aussi soigner le tennis elbow ou l’épicondylite. Pour lubrifier les tendons et pour restaurer sa force, des exercices d’étirement, de renforcement et de proprioception sont à privilégier. Les douleurs causées par le tennis elbow ou l’épicondylite peuvent également être calmées avec l’électrothérapie ou les ultrasons. Mais la manière la plus efficace pour traiter cette tendinite est la kinésithérapie.
Pour ce faire, il existe deux types de rééducation :
- Le MTP ou le massage transversal profond pour le décollement des adhérences et pour l’assouplissement des tendons
- Le renforcement musculaire excentrique selon Stanish, cela consiste à freiner la flexion dorsale du poignet avec une charge qui est progressivement augmentée.
La mésothérapie par injections locales de doses minimes de médicaments traite aussi efficacement l’épicondylite ou le tennis elbow.
Parmi les autres traitements que le médecin peut proposer, notons aussi l’application de froid qui va soulager la douleur, la prise anti-inflammatoire et d’antidouleurs, l’électrostimulation des fibres nerveuses ou le TENS, le laser ultrason, le courant interférentiel, l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture et bien d’autres encore. En cas de forte douleur, le médecin peut prescrire une injection de cortisone.
Lorsque l’état du tennis elbow est plus avancé, il faut avoir recours à une intervention chirurgicale. Le type d’intervention effectué est la chirurgie mini invasive par ténotomie per cutanée sous contrôle échographique ou le traitement chirurgical par arthroscopie ou ciel ouvert.
L’injection plaquettaire pour traiter l’épicondylite
Le tennis elbow ou l’épicondylite peut aussi guérir par infiltration de PRP (Plasma riche en plaquettes). Il faut injecter dans la zone malade les propres plaquettes du patient obtenues par centrifugation après une simple prise de sang. Le but est que les facteurs de croissance contenus dans les plaquettes agissent comme stimulant de la cicatrisation des fissures des tendons épicondyliens. L’injection se fait sous anesthésie locorégionale et sous contrôle échographique à l’intérieur de la fissure. Il ne faut pas prendre des anti-inflammatoires une semaine après l’injection de PRP pour éviter que les plaquettes en soient inactives.
Après le traitement
Le repos est la première phase à respecter pour un retour à toute mobilité afin de laisser aux tendons le temps de cicatriser leurs lésions. La reprise sera progressive et accompagnée d’un échauffement adapté ainsi que d’une correction des erreurs diététiques, techniques et matérielles.