Diagnostiquer un conflit sous-acromial
On soupçonne la présence d’un conflit sous-acromial chez un patient de plus de 40 ans chez qui apparaissent des douleurs dans l’épaule de façon spontanée, c’est-à-dire sans que celles-ci soient liées à un effort particulier ou à un choc. Le patient les ressent lors de mouvements quotidiens – en enfilant un vêtement, par exemple. Avec la progression du conflit sous-acromial les douleurs s’accentuent, pouvant aller jusqu’à réveiller le patient pendant son sommeil.
Un examen radiologique ne permet pas de juger de l’état des tendons, mais est utile pour constater la formation d’un bec osseux. Une échographie ou une IRM seront en revanche à même de mettre en évidence le conflit sous -acromial. On pourra enfin procéder à une infiltration-test en cas de doute. Quelques gouttes de corticoïdes sont injectées entre les tendons et l’acromion. Un soulagement significatif dans les 15 jours suivant cette infiltration permet de valider le diagnostic.
Traiter le conflit sous-acromial
À un stade peu avancé du conflit sous-acromial, on privilégie un traitement conservateur : anti-inflammatoires pour soulager le patient ; rééducation. On peut également envisager quelques infiltrations, que l’on renouvellera en fonction du résultat obtenu.
Lorsque les douleurs ne sont plus suffisamment soulagées et que la gêne devient trop importante, on envisage une intervention chirurgicale. Très légère, celle-ci se réalise sous arthroscopie et consiste à enlever le bec que le conflit sous acromial a conduit à former : il s’agit d’une acromioplastie.