Arthroscopie de la hanche
Vous avez une pathologie intra-articulaire de la hanche
Vous allez être opéré d’une arthroscopie de la hanche
Vous avez une pathologie intra-articulaire de la hanche
Vous allez être opéré d’une arthroscopie de la hanche
Arthroscopie de la hanche
La hanche correspond à l’articulation entre le bassin et le fémur.
La partie supérieure du fémur est formée d’un col et d’une tête qui pivote dans une cavité du bassin appelée cotyle. Les surfaces articulaires de glissement sont recouvertes de cartilage. Le bourrelet est une sorte de petit coussin en forme de croissant qui améliore le contact et joue le rôle d’amortisseur entre le cartilage de la tête fémorale et celui du cotyle. La capsule articulaire tapissée de la membrane synoviale est une sorte de sac étanche qui entoure l’articulation et la stabilise. De nombreux muscles et tendons entourent la capsule et assurent la mobilité de la hanche et l’équilibre de la marche (figures 1 et 2).
La pathologie intra-articulaire de la hanche est la survenue d’une lésion à l’intérieur de la capsule articulaire. Les deux pathologies les plus fréquentes sont les lésions du bourrelet et les corps étrangers intra-articulaires.
Une lésion du bourrelet peut survenir lors d’un traumatisme de la hanche ou à la suite de petits traumatismes répétitifs subis lors de certains mouvements. Cette lésion peut toucher une partie plus ou moins importante du bourrelet. Elle peut être stable ou instable se présentant sous la forme d’un bâton de cloche qui bouge dans l’articulation (figures 3 et 4).
Un corps étranger intra-articulaire provient d’une lésion détachée du cartilage ou est formé par la membrane synoviale et relargué à l’intérieur de l’articulation (figures 5 et 6).
Ces lésions occasionnent des douleurs, des blocages et parfois même un enraidissement et une boiterie à la marche, nécessitant l’utilisation importante d’anti-inflammatoires, d’anti-douleurs et parfois même d’une canne.
La présence d’une lésion du bourrelet ou d’un corps étranger intra-articulaire ne guérit pas spontanément. Les corps étrangers peuvent s’incarcérer entre le cotyle et la tête du fémur et endommager le cartilage. La douleur peut être traitée médicalement dans un premier temps. Une chirurgie sera proposée s’il existe des sensations de blocages intra-articulaires ou une douleur non soulagée par le traitement médical.
Le but de l’opération est le soulagement des douleurs et des blocages, la protection des surfaces articulaires en cas de corps étranger, et la reprise normale de la marche et des activités.
L’arthroscopie de la hanche permet d’accéder à l’articulation sans l’ouvrir en respectant toutes les structures anatomiques notamment les muscles. Cette technique présente donc des avantages prouvés par rapport à la chirurgie traditionnelle comme par exemple une perte sanguine minimisée et une récupération post-opératoire accélérée.
Elle consiste à réaliser plusieurs petites incisions de 5mm chacune autour de la hanche
Un système de traction est placé au niveau du pied pour créer un espace de travail à l’intérieur de l’articulation. Un arthroscope, c’est-à-dire une petite caméra, est introduit par l’une des incisions pour visualiser l’ensemble de l’articulation et notamment la lésion du bourrelet ou bien les corps étrangers intra-articulaires. Des instruments de petite taille sont introduits par les autres incisions pour réaliser le geste chirurgical.
En présence d’une lésion du bourrelet, la partie abimée est enlevée
car elle n’est plus fonctionnelle et ne fait que provoquer la gène. La résection se fait à minima par des petites pinces en gardant toute la partie intacte du bourrelet et en évitant autant que possible de l’enlever complètement (figure n°7, 8, 9 et 10).
En présence d’une angulation excessive du col fémoral et d’une couverture insuffisante du cotyle,
En présence de corps étrangers intra articulaires, un nettoyage de la hanche est d’abord réalisé. Les corps étrangers volumineux sont repérés puis enlevés à l’aide de pinces arthroscopiques. L’extraction des corps étrangers de petite taille se fait par un petit aspirateur (figure n°11, 12, 13 et 14).
Les lésions cartilagineuses associées peuvent être traitées dans le même temps opératoire et en fonction de leur nature.
Quelque soit la procédure, l’intervention dure environ une heure et nécessite une hospitalisation de deux à trois jours.
L’intervention est réalisée sous rachi-anesthésie ou sous anesthésie générale. C’est votre anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure anesthésie en fonction de votre état de santé.
Après l’opération, un pansement stérile est mis en place pendant 10 jours. Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire.
Le lendemain de l’intervention, le kinésithérapeute vous lève et vous aide à marcher. Des cannes sont parfois utiles les premiers jours et sont rapidement abandonnées.
Il n’est pas nécessaire d’aller en centre de rééducation ou chez un kinésithérapeute après l’hospitalisation. La reprise progressive de vos activités est votre kinésithérapie.
La reprise du volant est envisageable rapidement au bout de quelques jours. Celle du travail survient en général après le 1er mois et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent progressivement après le 2ème mois, mais il faut souvent attendre le 4ème mois pour renouer avec la compétition.
En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie :
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien vous donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.
Quelle que soit la pathologie initiale, la disparition des blocages est rapide après l’intervention.
La reprise normale de la marche sans boiterie survient en général courant du 1er mois.
Le résultat sur la douleur peut dépendre de l’existence de lésions cartilagineuses sous jacentes. Un traitement médical complémentaire peut alors s’avérer nécessaire.
En l’absence de lésions cartilagineuses, les résultats sont satisfaisants dans plus de 90% des cas et le risque de récidive reste très minime.
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GNETCHEDJEU TENE Gille
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27/02/22
Bonjour docteur Suis un jeune camerounais ayant subit un choc pendant un match de foot depuis septembre 2021 Les résultats du scanner montre une fracture au niveau de la hanche Ayant contacter un spécialiste ici au Cameroun il m'a fait comprendre qu'il fallait faire une arthroscopie de la hanche J'aimerais bien savoir si vous pouviez m'aider avec un devis pr ce traitement