Conflit antérieur de la cheville : diagnostic
Examen clinique
Lors d’un examen clinique, le médecin teste la douleur de la cheville du patient avec des gestes précis. Il va notamment appuyer au niveau du cou du pied et mettre la cheville du patient en flexion dorsale. Une douleur antérolatérale (localisée sur les côtés) orientera le diagnostic vers un conflit au niveau des tissus, alors qu’un conflit osseux sera suspecté en cas de douleur antéro-interne (sur le dessus). Des examens d’imagerie pourront ensuite confirmer ou non un conflit de la cheville.
Examen(s) d’imagerie
Parmi les examens d’imagerie, l’échographie spécialisée va permettre de visualiser les tissus et ainsi de diagnostiquer ou non un conflit tissulaire au niveau de la cheville.
Une radiographie du pied concerné « en charge » va également permettre d’obtenir des clichés des structures osseuses constituant la cheville. Pour cela, le patient reste debout, porte tout son poids sur la cheville endommagée, et les clichés sont pris de face, de profil, mais également en mode « AMI view » pour une étude plus approfondie. Cette méthode d’imagerie permet de repérer ou non un contact anormal au niveau des os, et ainsi de diagnostiquer ou non un conflit antérieur de la cheville.
Si besoin, le spécialiste orthopédique pourra prescrire au patient un examen complémentaire comme l’arthro-scanner ou l’IRM. Ces deux méthodes sont plus poussées et sont plutôt employées en amont d’une intervention chirurgicale. Elles visent notamment à vérifier l’état des tissus et à repérer des lésions au niveau du cartilage.
Si les examens confirment un conflit antérieur de la cheville, un traitement médical ou chirurgical pourra être mis en place.
Mr. Djelloul, manipulateur en radiologie- Algérie.
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02/02/22
Merci pour ces informations utiles et clair, bonne continuation Dr PHILIPPE